Le ministère de la culture a 50 ans
Posted by Dominique Lahary sur 3 février 2009
Cela mérite de fêter cet anniversaire.
Un site officiel ad hoc évoque notamment 50 ans de soutien au livre et à la lecture.
Fêter cet anniversaire, c’est penser que l’action publique était et est toujours nécessaire, dans tous les champs de la culture, dans le domaine du livre et de la lecture (qui ne concerna pas seulement les bibliothèques !), dans le domaine des bibliothèques (qui ne concerne pas seulement le livre et la lecture !).
L’action publique, oui, deux fois oui : oui à l’action de l’État, oui à celle des collectivités territoriales.
Cela n’empêche pas bien sûr qu’il y ait bien des choses à réfléchir, dire, écrire sur les politiques culturelles et leur avenir, mais je postule que si elles peuvent évoluer, être repensées, elles ne doivent en aucun cas disparaître.
Antoine said
Oui c’est un anniversaire à fêter ! Malheureusement le site ne respecte pas grand chose en terme d’accessibilité, c’est bien dommage !
Dominique Lahary said
Dommage, effectivement.
Le prestataire a privilégié la forme sur l’accès au contenu.
Pour moi qui n’ai pas de problème d’accessibilité, manque aussi le plan du site qui donne une vue rapide de touit le contenu
juju said
Quand les bibliothèques auront achevé leur mue et qu’elles seront devenues ce grand n’importe quoi auquel aspirent les visionnaires de « la bibliothèque du 21ème siècle », certains regarderont, la rage au coeur, l’époque où leur « domaine » se restreignait sagement à la seule promotion « du livre et de la lecture ». Tempus fugit.
Dominique Lahary said
Ben voyons…
(la pensée de l’avenir est dans la plupart des civilisations une pensée de la décadence, écrit Paul Veyne dans « Les grecs ont-ils cru à leurs mythes ? »)
juju said
La « pensée »… comme vous y allez ! Comme s’il y avait ne serait-ce que le début d’une idée dans le fatras idéologique des partisans de la modernisation… Tout cela n’est pas sérieux.
Par ailleurs, critique du présent (ou d’un avenir trop certain) n’est pas forcément nostalgie d’un âge d’or. Puisqu’on en est à invoquer les sommités pour étayer nos petits textes incapables de tenir seuls debout, prenez Montaigne (le célèbre passage des « Essais » sur les cannibales).