Je ne suis plus là pour personne du 20 juin au 15 juillet
Bon été à tou(te)s
Posted by Dominique Lahary sur 20 juin 2009
Je ne suis plus là pour personne du 20 juin au 15 juillet
Bon été à tou(te)s
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Posted by Dominique Lahary sur 20 juin 2009
L’IABD (Interassociation archives bibliothèques documentation) se réjouit :
Elle attend la transposition en droit français de la directive européenne réduisant à 5,5% le taux de TVA notamment pour « la fourniture de livres y compris sur supports numériques » qui peut renforcer notre volonté commune avec les auteurs,éditeurs, libraires, diffuseurs de développer l’accès aux ressources numériques dans les meilleures conditions financières pour tous.
Sources :
(ce communiqué est publié ici sur le sur de l’IABD)
(et je recommande ce billet de ::S.I.Lex:: et ceux auxquels il lie)
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Posted by Dominique Lahary sur 9 juin 2009
… sera ici : http://abfblog.wordpress.com/
Comme d’hab
(c’est la 2e année, déjà une habitude !)
bravo aux hybrides du Bibliolab
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Posted by Dominique Lahary sur 6 juin 2009
D’abord, un énorme bravo à Sarah et Hervé pour tout le travail accompli.
Ensuite, l’émotion et la réflexion.
Pour moi restera le souvenir de ce jeudi 4 juin 2009 au matin. Je navigue sur l’ordinateur mis à la disposition des clients de cet hôtel d’Erfurt, capitale de la Thuringe, où je me trouvais pour le congrès de l’interassociation allemande. Ce n’est pas pour raconter ma vie, mais biblio-fr mérite qu’on livre des témoignages personnels.
Consultant mes méls, je tombe sur « Biblio-fr s’arrête ». C’est comme un coup de tonnerre. Ma première pensée a été comme ce concentré de vie qu’on doit ressentir quand on est dans un avion qui s’effondre sur l’Océan. Mais très vite, en moins d’une seconde j’en suis sûr, je me suis dit : « Et merde. Nous qui avions une offre d’emploi à passer. » En lisant au calme le beau message de Sarah et Hervé, j’ai compris qu’ils avaient raison : biblio-fr est devenu, en grande partie, un service. Alors que Sarah y passe ses dimanches et ses nuits. Ça me troue le cœur, mais vous avez raison d’arrêter.
[je laisse les modérateurs enlever ce passage s’ils jugent qu’il constitue un détournement de la règle qu’ils ont édictée de ne passer que les messages du « livre d’or »]
Nous avons tous tué biblio-fr.
Nous l’avons tué en cessant d’y débattre. Il y a bien eu quelques débats récents, et je diverge sur ce point de Bertrand Calenge qui a eu le courage de mettre les pieds dans le plat (http://bccn.wordpress.com/2008/11/29/jen-ai-marre-de-bibliofr/) : les échanges qui s’y déroulaient, quelle que soit leur tenue, étaient révélateurs d’une partie de l’opinion bibliothécaire. C’était intéressant, même dans ses contradictions, ses confusions, ses redondances. J’ai personnellement utilisé certains débats dans des interventions et des cours, par exemple sur le thème du dimanche, ou sur celui intitulé « Je craque », qui a produit à mon sens un des plus beaux textes que j’aie jamais lu sur le métier de bibliothécaire (https://listes.cru.fr/sympa/arc/biblio-fr/2006-01/msg00075.html). Il faut évidemment archiver tout cela.
Et puis il y avait les gens qu’on aimait lire, comme Jack Kessler, Pierre-Jacques Lamblin, Jacques Faule ou Bernard Majour. Et Hervé Le Crosnier, de plus en plus rarement.
Mais voilà. Nous nous sommes repliés sur les blogs. D’autres qui n’avaient jamais posté de point de vue sur biblio-fr sont directement passé au blog. Une autre forme de vie, de débat, de circulation de l’information est apparue.
Ça fait des mois que je me dit « je vais poster un papier sur biblio-fr ». Des mois que je ne l’ai pas fait.
C’est trop tard maintenant, et j’éprouve une nostalgie comme celle du temps où il n’y avait qu’une seule chaîne de télévision. Biblio-fr était notre maison commune et nous voilà éparpillés entre nos blogs personnels. Voilà Pierre-Jacque Lamblin, Jacques Faule et Bernard Majour sommés de créer le leur. Comme un jour j’ai créé le mien sur le conseil d’un ami que je remercie d’ailleurs.
Je ne suis pas ravi de ce passage du pot commun aux petites tambouilles privées, si succulente et même prodigieuse que soit la soupe dans certaines. Je rêve d’un retour au collectif, puisque l’histoire sait parfois offrir des va-et-vient et repasser les plats.
Nous avons tué biblio-fr parce que nous l’avons pris pour un système de questions-réponses. C’était facile, sur le nombre d’abonnés il y en avait toujours pour répondre. Je ne suis pas de ceux qui condamnent cette pratique au motif qu’elle serait celui des paresseux. Elle est celle des ignorants, et alors ? Nous sommes tous ignorants de bien des choses. « La » profession n’est pas un groupe homogène sorti d’un cursus unique et qui devrait tenir sa langue avant de poser des questions oiseuses. Il n’y a pas « une » profession mais un carrefour, un chaos sans cesse renouvelé. Nous sommes à l’âge des systèmes de questions-réponses, dont celui de l’Enssib portant sur nos thèmes professionnels. Mais pourquoi ne pas garder, quelque part, le principe de la réponse par n’importe qui, pas seulement les spécialistes d’une institution, si qualifiée soit-elle ? Nous avons Bibliopedia (http://www.bibliopedia.fr/). C’est une partie de la réponse. Grâce soit rendue à son créateur.
Nous avons tué biblio-fr parce que nous l’avons pris pour un support d’annonces légales. Les marchés publics. Les offres d’emplois. Il existe bien le BOMP et divers autres sites pour les offres d’emplois, mais aucun n’en avait la puissance de diffusion ni la facilité de réception. Mais c’est un service, dont le modèle économique reposait sur un dévouement devenu déraisonnable.
Nous avons tué biblio-fr parce que nous l’avons pris pour un média de promotion de nos institutions et manifestations. Cela donnait bien sûr des idées aux autres de thèmes et d’intervenants mais c’était là encore en service.
Et puis, sur biblio-fr, nous avons publié nos communiqués. Associatifs, syndicaux, institutionnels. Je ne crois pas que cela l’ai tué. Il manquera un média commun qui soit aussi support de nos messages aux bibliothécaires et amis des bibliothèques.
Nous avons aussi signalé nos journées d’étude, nos colloques, nos congrès. Cela correspondait aussi à un besoin légitime. Lionel Dujol et Silvère Mercier ont fondé Calendoc (http://www.bibliobsession.net/calendoc/) il va falloir s’habituer à le nourrir et à le consulter.
Moi, ça ne me gênait pas de trier les messages sur leur objet et de n’en lire qu’un sur dix ou sur vingt. Mais Sarah, elle, devait se les fader tous, les regrouper, rejeter ceux qui devaient l’être, répondre aux messages aux modérateurs, notamment à ceux qui se considéraient comme des clients ayant des droits. Ce n’était pas raisonnable et ne pouvait plus durer.
Et puis, Hervé n’avait pas créé biblio-fr, Sarah ne l’avait pas continué, pour tous ces usages là. En matière bibliothéconomique, je me méfie énormément de la notion de détournement d’usage. Mais il ne s’agit pas là d’un service public mais d’une initiative privée, même si elle fut d’intérêt public. Il est légitime de revisiter l’effet d’aubaine que constituait biblio-fr pour un certain nombre d’usages pour lesquels il n’avait pas été créé et qui ont fini par l’envahir.
Bien des choses ont changé depuis 1993. Comme média collectif, sans doute, comme base de connaissances assurément, la messagerie est devenue une solution archaïque, difficile à gérer pour les modérateurs comme les récepteurs, alors que nous sommes à l’âge ou les réseaux sociaux (biblio-fr en était un) disposent des outils du Web 2.0. Autant qu’ils servent, les wikis, fis RSS, nuages de tags, services questions réponse et sites de partage divers.
L’éclatement de ce que charriait biblio-fr est nécessaire parce que les fonctions étaient devenues trop divergentes (c. Cela n’e qui n’empêche pas d’en réunir l’accès, ou les adresses, quelque part)
Cela ne signifie pas que nous devons perdre tout support commun de débats. Je ne me résous pas au seul repliement sur les blogs personnels, si intéressants soient beaucoup d’entre eux. Ils ne sont d’ailleurs pas seulement des supports de débats. Le blog de du Bulletin des bibliothèques de France (http://bbf.enssib.fr/blog) joue un rôle de signalement : « sur tel blog, tel débat ». C’est déjà quelque chose.
Reste l’impressionnant travail réalisé. Je souscris à 100% au bilan que dressent Hervé et Sarah : mission accomplie. Il faut archiver et se souvenir. Je me souviens des rencontres de biblio-fr d’avril 1978 (http://biblio-fr.info.unicaen.fr/rencontres98/), et qu’Hervé dû renoncer aux secondes rencontres qu’il avait pourtant préparées. Je me souviens de tous ces débats sur biblio-fr, de ces contributions lumineuses, obscures, intéressantes, agaçantes, fouillées, bâclées, constructives, destructives. Une belle tranche de vie.
Mais la vie continue Des initiatives vont sans aucun doute surgir dans les jours qui viennent.
Merci à vous deux, à Michel Melot aussi, qui est pour quelque chose dans la naissance de biblio-fr, et bonne continuation pour toutes vos (autres) activités.
[message écrit en déplacement, sans avoir pu voir les autres, que je lirait maintenant – et posté à biblio-fr ce 6 juin 2009]
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