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Un moment médiatique dans la vie d’Emmanuel Macron : c’est beau, une bibliothèque ouverte le dimanche par Yves Desrichard, bibliothécaire

Posted by Dominique Lahary sur 4 avril 2018

Le 7 mars dernier, j’hébergeais sur mon blog les propos de deux collègues sous le titre Les bibliothèques, outils de politiques publiques : quelques conseils aux bibliothécaires.

Je récidive aujourd’hui en accueillant un texte d’Yves Desrichard, parce que c’est un collègue que j’estime et dont le propos me semble ici estimable par son expression, sa cohérence et ses références. On peut retrouver ses publications sur papier dans le catalogue général de la BnF.

A la différence de l’exemple précédent où j’approuvais sans réserve les propos tenus, je permets aujourd’hui la diffusion d’un point de vue que je ne partage absolument pas même si j’en apprécie par ailleurs les rappels historiques. J’aurai peut-être l’occasion de revenir dans un prochain billet sur les questions abordées.

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Un moment médiatique dans la vie d’Emmanuel Macron : c’est beau, une bibliothèque ouverte le dimanche
par Yves Desrichard, bibliothécaire

En ce mardi 20 février 2018, les principaux quotidiens de la presse généraliste nationale (Le monde, Le Figaro, Libération), mais aussi les médias audiovisuels (BFMTV, TMC) et radiophoniques (France Info, France Inter) ont consacré un article, une chronique, un reportage, aux bibliothèques (essentiellement publiques) françaises. Il y avait bien longtemps que les bibliothèques et les médiathèques n’avaient pas fait la une de l’actualité médiatique. Il faut sans doute remonter aux déchirements sur la naissance douloureuse et controversée de la « TGB », la très grande bibliothèque voulue par François Mitterrand en 1988, devenue aujourd’hui Bibliothèque nationale de France, pour trouver un tel écho comparable.

Qu’est-ce qui pouvait, lors, justifier un tel engouement ? Une visite du président de la République, M. Emmanuel Macron, venu à la médiathèque des Mureaux, dans le département des Yvelines, pour assister à la présentation par Erik Orsenna, écrivain et essayiste bien connu[1], d’un rapport commandé par Françoise Nyssen, ministre de la Culture, rapport intitulé Voyage au pays des bibliothèques, lire aujourd’hui, lire demain[2].

Il ne s’agit pas ici de brocarder une initiative comme, il faut le reconnaître, les bibliothécaires français n’en avaient pas connu depuis longtemps. Là où ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy – plus connu pour avoir polémiqué sur l’utilité de la lecture par les étudiants de la Princesse de Clèves – ni même François Hollande, se posant pourtant en héritier de la mitterrandie, n’ont fait montre, à l’égard des bibliothèques et médiathèques, d’autre chose que d’une grande pusillanimité, le candidat Macron avait eu le mérite de placer dans la lumière ces établissements souvent discrets mais essentiels au maillage socioculturel du territoire, en formulant dans son programme le souhait que les bibliothèques soient ouvertes le soir et le dimanche, l’Etat prenant « à sa charge les dépenses supplémentaires liées à l’ouverture en soirée et le dimanche des bibliothèques municipales »[3].

Ce qui semble plus intéressant et, hélas, plus significatif à analyser, ce sont les conditions de ce moment médiatique, tant dans ses circonstances, sa forme, son contenu, que dans ses conséquences – ou son absence de conséquences. Il s’agit d’un moment, circonscrit dans le temps désormais heurté de l’actualité (la visite aura duré trois heures). Et il s’agit d’un moment médiatique, c’est-à-dire, selon une antienne désormais bien connu, qu’il a eu lieu parce que les médias étaient là – voire pour que les médias soient là.

Si cette dernière assertion pourrait relever, pour certains, de la mauvaise foi, on ne voit guère d’autre explication au fait que la publication du « rapport Orsenna », qui devait être présenté à la ministre de la Culture le 20 décembre dernier, a été retardée jusqu’en février, de façon à ce qu’il puisse être remis directement (et en présence des caméras) à Emmanuel Macron[4]. On sait que la mise en scène de la remise de rapports a rejoint celle de la signature de juteux contrats et d’accords internationaux dans les contenus que la vie politique fournit aux bataillons médiatiques toujours en mal d’images et de symbolismes à courte vue pour alimenter fils d’actualité et chaînes d’info continues. Il s’agit de soigner les lieux, les personnes, les circonstances, voire, mais très accessoirement, le message à délivrer.

Pour ce qui est des lieux, un article du Parisien[5] intitulé « Mais pourquoi présidents [on appréciera le pluriel] et ministres vont-ils autant aux Mureaux ? » révèle que, avec la venue d’Emmanuel Macron, c’était la dix-neuvième visite d’un ministre ou d’un président aux Mureaux depuis… 2015 seulement, Emmanuel Macron lui-même y était déjà venu en 2015, à l’époque en tant que ministre de l’Economie, puis une seconde fois en tant que candidat à la présidence. Si, bien sûr, l’attrait de la ville, « laboratoire d’idées » selon son maire, François Garay (DVG)[6], est pour beaucoup dans cet engouement, le fait qu’elle soit située à une quarantaine de minutes de Paris offre assurément une commodité importante, tant pour les officiels que pour les médias, essentiellement parisiens, qui les « couvrent ». Attrait d’autant plus marqué, eu égard au message qu’il s’agissait de dispenser ce jour-là, que la médiathèque des Mureaux est ouverte le dimanche après-midi depuis 2009, « avec un grand succès« , selon le maire[7].

Pour ce qui est des personnes, le choix d’Erik Orsenna, s’il ne remet en cause ni la personne, sympathique et passionnée, ni l’orateur, talentueux, et encore moins l’écrivain et l’essayiste, qui décrit comme personne les ravages, mais aussi les avancées, de la mondialisation[8], ce choix peut troubler quand on sait que, de son aveu même, il a à cette occasion « découvert l’extraordinaire densité et la richesse de ce [des bibliothèques françaises] réseau »[9].

En fait, l’homme a été choisi, chacun s’y accorde voire le revendique, pour son aura médiatique et sa capacité, donc, à attirer et à captiver les médias présents ce fameux 20 février 2018. Mais ce choix a aussi ces revers, comme en témoigne la polémique, peu reprise par les médias, concernant le coût de sa mission, puisque, et c’est heureux, le rapport est issu de nombreuses visites dans des bibliothèques situées dans d’autres régions que la région parisienne, et de rencontres avec leurs responsables, les élus, l’administration territoriale, etc.

En effet, aux reproches qui pouvaient être envisagés concernant les frais induits, le ministère de la Culture a répondu en indiquant que l’ensemble des frais, pour ce qui est de M. Orsenna, avait été pris en charge par les éditions Stock puisque, et il ne s’agissait pas là d’une coïncidence, M. Orsenna était aussi en campagne de promotion pour la sortie de son nouveau livre, La Fontaine : une école buissonnière, publié le 16 août 2017. Comme confirmé par le  ministère de la Culture, Erik Orsenna en a « profité » pour visiter des bibliothèques et rencontrer les acteurs culturels – à moins que cela ne soit l’inverse, on ne sait pas trop – de telle façon que « tous les déplacements dans des villes où nous [les éditions Stock] avons organisé des signatures ont été pris en charge par les Éditions Stock » et que « Erik Orsenna en a profité pour visiter la médiathèque ou la bibliothèque de la ville dans un souci d’optimisation d’agenda et d’économie pour l’état [sic]. Son statut d’écrivain reconnu lui a servi pour se mettre au service des bibliothèques »[10].

En somme, la polémique sur le financement des déplacements de M. Orsenna dans le cadre, ne l’oublions pas, d’une mission officielle[11], se trouve placée dans une sorte d’alternative du diable : soit ces déplacements sont financés de manière désintéressée par une société privée, induisant des risques de collusion d’intérêts[12], soit c’est la mission elle-même qui s’appuie sur l’appareil publicitaire des éditions Stock et, dans ce cas, M. Orsenna peut être soupçonné d’opportunisme, s’appuyant sur une légitimité officielle pour conforter la promotion de son dernier ouvrage.

Une telle polémique en dit en tout cas assez long sur la posture défensive que se doit d’adopter un ministère non régalien comme celui de la Culture, qui n’a pas même les moyens (voire le droit) de financer sur son budget une mission qu’il estime nécessaire à l’exercice de ses activités. On imagine mal que, dans un contexte comparable, un acteur privé engagé par le ministère de la Défense (ministère dont, en 2018, le budget  sera marqué par une hausse de 5,6 %), ait été exposé à de pareils soupçons, voire réduit à de pareils expédients.

Pour ce qui est des circonstances de ce moment médiatique, elles sont désormais connues et, comme le note dans son édition du 23 février 2018 l’hebdomadaire professionnel Livres-Hebdo », la médiathèque des Mureaux était, ce 20 février, « l’endroit où il fallait être vu ». S’y pressaient entre autres Jack Lang, dont personne ne pourra contester sur ces sujets la légitimité[13] (mais, peut-être, l’opportunisme), mais aussi Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, dont la présence laisse plus perplexe, la Région étant, des trois principales collectivités territoriales françaises, la seule à n’assurer la gestion directe d’aucune bibliothèque. Mais peu importe, on l’aura compris. Il fallait être là puisque, tout sourire, le président Macron était là, qui se contentera d’un bref discours – sa présence seule justifiant du moment médiatique.

Quant au message lui-même, il révèle à tout le moins d’inquiétants déficits pour ce qui est de la connaissance du fonctionnement démocratique. Il ne s’agit pas de dénoncer la présidentialisation avancée de la gestion des affaires de l’Etat qui, en l’espèce, fait fi tant du travail du Parlement[14] que de celui du Gouvernement, présidé par M. Edouard Philippe, mais de rappeler l’articulation entre l’action de l’Etat et celle des collectivités territoriales, articulation pour laquelle le fonctionnement des bibliothèques publiques françaises constitue presque un cas d’école.

En effet, et pour simplifier le propos, si l’Etat, par le biais du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a en charge la gestion stratégique des bibliothèques universitaires ou de recherche[15], les bibliothèques des collectivités territoriales, essentiellement départementales, municipales ou relevant d’établissements intercommunaux comme les métropoles, sont des services des dites collectivités territoriales, dont l’article 72 de la Constitution assure que « dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s’administrent librement par des conseils élus et disposent d’un pouvoir réglementaire pour l’exercice de leurs compétences »[16]. On conçoit donc que, en valorisant  le rôle de l’Etat dans le fonctionnement de bibliothèques qui n’en dépendent aucunement, le moment médiatique se livra lors à un raccourci qui, sans doute, n’est pas propre dans ses méthodes au domaine culturel et aux bibliothèques.

Le rapport Orsenna comporte 19 propositions, parmi lesquelles on pourra relever la proposition n° 13, « encourager les partenariats avec les agences de pôle emploi pour développer les permanences de professionnels dans les bibliothèques », ou la proposition n° 8, « envisager, dans le cadre d’un partenariat national et à partir d’une cartographie croisée des implantations de La poste et des bibliothèques sur le territoire, le développement d’actions communes tant pour le partage de locaux que pour les services (portage de livre, services numériques) », propositions qui témoignent à tout le moins d’une prise en compte sans fard du contexte néolibéral qui est celui de la politique macronienne.

Mais, de toutes ces propositions, le moment médiatique n’en retiendra, ce jour-là, qu’une seule, l’ouverture des bibliothèques publiques le dimanche, ouverture que le président Macron, selon les sources, « veut », « plaide » ou « promeut ». Cette restriction est d’autant plus remarquable que, en tant que telle, cette ouverture dominicale, si elle « court » tout le long du rapport, ne fait pas explicitement partie des propositions évoquées[17]. Sans doute le fait qu’elle soit présente dans le programme sur lequel le président a été élu rend cette énonciation superflue, voire redondante.

Selon un discours bien rodé déjà porté dans le programme du candidat Macron, et largement repris à l’occasion du moment médiatique, les bibliothèques sont ouvertes 41 heures par semaine dans les grandes villes de France, contre 98 heures à Copenhague. D’aucuns (mais personne, étonnamment, ne s’y est essayé) pourront abonder que c’est le modèle politique danois, le welfare state, qui est, peut-être, l’opportunité de cette réussite, si accablante pour le « modèle » français. Mais, au-delà de cet élargissement ou de cet aménagement des horaires d’ouverture des bibliothèques, c’est bien évidemment l’ouverture dominicale qu’il s’agit de mettre en avant.

L’ouverture des bibliothèques le dimanche est un sujet qui agite depuis longtemps déjà la profession. Au-delà, on l’aura compris, il agite bien évidemment le pays entier, dans ses résonances symboliques, sociales, culturelles, politiques, etc. Le sujet s’offre à d’infinis débats entre (c’est selon) la France réactionnaire et nostalgique de l’avant-1905 et les tenants de la « start-up nation », ou tout autre opposition qu’on voudra bien soulever – pourvu qu’elle se prête aux schématismes les plus immédiatement accessibles à une heure de grande écoute, ou à la lecture matinale des quotidiens. On pourra cependant relever que, s’il suffisait d’ouvrir les bibliothèques le dimanche pour « réduire les fractures culturelles et sociales »[18], ce serait, et à bon compte, un grand soulagement pour ceux qui, en parallèle, et chacun dans son exercice, détruisent les services publics, délocalisent, font pression sur les salaires pour garantir les revenus du capital, etc.

On peut cependant penser que c’est cette capacité au clivage immédiat des « anciens » et des « modernes » qui a favorisé le choix, par les acteurs du moment médiatique, de cet angle pourtant si particulier. Particulier et d’autant plus paradoxal que, comme on l’a esquissé, M. Emmanuel Macron a fait preuve de volontarisme à l’égard de l’ouverture le dimanche de bibliothèques dont la responsabilité de gestion n’appartient pas à l’Etat, en faisant ce jour-là l’impasse sur les bibliothèques relevant de sa responsabilité. De cette impasse témoignait déjà le choix, comme cothurne de M. Erik Orsenna, de Noël Corbin, inspecteur des affaires culturelles, là où il existe, pour ce qui est des bibliothèques, un corps d’inspection général spécifique dont les membres ont justement pour vocation de transcender les intérêts ministériels au profit d’une approche globale de la question, tant auprès des acteurs étatiques que locaux. Peut-être faut-il rapprocher cette focalisation de ce que M. Corbin était, avant de devenir inspecteur des affaires culturelles, directeur des affaires culturelles de la ville de Paris, poste où il avait dû batailler ferme, et sans grand succès, pour élargir l’ouverture dominicale des bibliothèques de la ville de Paris – ce qui, sans doute, lui donne la légitimité nécessaire pour exhorter sans pouvoir cette fois l’imposer cette même extension aux bibliothèques d’autres villes en France.

Il serait cependant malhonnête de considérer que, en matière d’ouverture dominicale des bibliothèques territoriales, l’Etat ne dispose d’aucun moyen d’action. En effet, lors de la mise en œuvre des grandes lois de décentralisation, entre 1982 et 1983, sous l’égide de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur sous le premier septennat de François Mitterrand, un mécanisme dérogatoire a été mis en place pour éviter, selon les mots de Jack Lang, qu’» ils [les élus des collectivités territoriales] construisent des bordures de trottoirs avec nos crédits »[19]. Ce dispositif permet, au sein de la dotation générale de décentralisation octroyée par l’Etat aux collectivités territoriales, de « flécher », pour des projets précis et non pour le fonctionnement courant des établissements, des dotations financières spécifiques, instruites par les directions régionales des affaires culturelles, « bras armé » du ministère de la Culture dans les nouvelles régions. C’est ce mécanisme que le président Macron compte mettre en œuvre pour inciter les collectivités territoriales à l’ouverture dominicale de 200 bibliothèques supplémentaires.

En somme, pour le premier moment médiatique consacré depuis longtemps aux bibliothèques, l’Etat a choisi de mettre l’accent sur une mesure que d’aucuns (et notamment une part des professionnels) juge cosmétique par rapport à l’ampleur des besoins, mesure dont l’Etat ne peut assurer seul la réussite – se réservant peut-être le droit de dénoncer en cas d’échec l’inertie des collectivités territoriales qu’on dépouille par ailleurs d’une part de plus en plus importante de leurs recettes au nom de la « bonne gouvernance ». Machiavel (dont François Mitterrand, on s’en souvient, était un grand lecteur) n’aurait sans doute pas désavoué pareille manœuvre.

Les crédits supplémentaires octroyés à cette incitation au sein de la dotation générale de décentralisation s’élèveront pour cette année à 8 millions d’euros[20]. Il serait peu miséricordieux – mais on le fait quand même – de les rapporter aux 1,7 milliard d’euros dépensés pour la lecture publique par les collectivités territoriales[21]. Ces crédits, on les doit à l’acharnement d’Erik Orsenna lui-même, dans son « bras de fer… avec le gouvernement » [22] : « Quand j’ai appris en décembre dernier, lors de l’arbitrage budgétaire, qu’il n’y aurait rien, j’étais prêt à démissionner car cela voulait dire que ce que l’on me demandait, c’était de convaincre les élus de bien vouloir dépenser l’argent qu’on venait de leur piquer. Après une bataille farouche, on a obtenu gain de cause, avec un arbitrage direct du président de la République »[23]. Il aurait été en effet dommage qu’une telle lucidité ne soit pas récompensée.

Ainsi, en 2018, une personnalité privée, n’ayant aucune fonction officielle dans un ministère qui, lui-même, n’a qu’un pouvoir de décision limité et un rôle purement incitatif auprès de collectivités dont les dotations sont, par ailleurs, en réduction drastique, a pesé de tout son poids sur une avancée qui aura eu le mérite d’occuper à plein le moment médiatique du mardi 20 février 2018 – en tout cas, le matin. Comme le disait en 2006, dans Le monde diplomatique, Jacques Bouveresse, « on en est là »[24].

[1] Ancienne « plume » de François Mitterrand, dont il fut, entre 1983 et 1984, le conseiller culturel.

[2] Disponible sur le site du ministère de la Culture. On notera, sans avoir l’occasion d’y revenir, que le titre du rapport se concentre sur une activité, la lecture, qui est loin d’être la seule à pouvoir être pratiquée en bibliothèque, comme en témoigne d’ailleurs le rapport lui-même.

[3] Programme d’Emmanuel Macron.

[4] Comme rapporté par le site Actualitté dans un billet du 21 décembre 2017.

[5] 19 février 2018.

[6] Id.

[7] Le Figaro.fr, 20 février 2018. Notons cependant que, avec 28 h. d’ouverture par semaine, la dite-médiathèque est loin de la moyenne hebdomadaire des grandes villes, estimée à 41 h. par les services du ministère de la Culture.

[8] Comme en témoignent, entre autres, Voyage au pays du coton et L’avenir de l’eau, publiés chez Fayard en 2006 et en 2009.

[9] Interview dans Livres-Hebdo du 23 février 2018.

[10] Cité par Actualitté, billet du 20 février 2018.

[11] Lettre de mission du 31 juillet 2017,  présente en tête du rapport.

[12] Auxquels n’échappe d’ailleurs par la ministre de la Culture elle-même, François Nyssen, ancienne présidente du directoire de la maison d’édition Actes-Sud.

[13] Premier ministre de la Culture du premier septennat de François Mitterrand à partir de 1981, il profita du doublement du budget du ministère en promouvant une politique forte de développement des bibliothèques territoriales, sous la houlette de Jean Gattégno, directeur du livre et de la lecture, auquel le rapport rend hommage.

[14] Qui pourrait par exemple prendre l’initiative d’une loi sur les bibliothèques, même si cette idée est loin de faire l’unanimité dans la profession.

[15] Et cela même si la Loi relative aux libertés et responsabilités des universités du 10 août 2017 a considérablement renforcé en la matière l’autonomie de gestion de ces établissements par les universités ou les grands établissements dont ils constituent les services documentaires.

[16] Aux termes de la révision constitutionnelle du 28 mars 2003.

[17] La proposition n° 3 concerne bien l’ouverture dominicale des bibliothèques, mais celle des bibliothèques universitaires de Paris.

[18] Erik Orsenna au Parisien, le 8 septembre 2017.

[19] Cité dans le Bulletin des bibliothèques de France, mars 2011, n° 2.

[20] Reconductibles pour 5 ans, à condition bien sûr que le Parlement, hélas obligatoirement consulté s’agissant des lois de finances, en décide ainsi.

[21] Chiffres 2015 du ministère de la Culture.

[22] Interview dans Livres-Hebdo du 23 février 2018.

[23] Id.

[24] « Intellectuels médiatiques et penseurs de l’ombre », mai 2006.

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