RFID : Et la gestion des collections change de dimensions, journée d’étude de la ville de Calais, 8 novembre 2007 :
La recommandation Idrabib (identification par radiofréquence en bibliothèque) : interopérabilité et protection des usagers
J’ai été invité à participer à cette journée d’étude sur la RFID et les bornes de prêt automatique. Elle fut à la fois pratique et éthique. Pratique par les retours d’expériences extrêmement concrets. Ethique parce qu’y fut célébrée, grâce aux bornes de prêt automatique, l’autonomie de l’usager mais aussi le respect de la confidentialité des emprunts.
Cela allait bien avec mon propos. La recommandation Idrabib est née en 2006 d’une concertation entre associations de bibliothécaires, fournisseurs systèmes RFID et fournisseurs de SIGB. A la suite d’une alerte bienvenue d’Hervé Le Crosnier, nous avions inclus dans la recommandation la phrase suivante :
«Les associations professionnelles éditrices du présent document recommandent qu’aucune donnée personnelle ni aucune donnée sur les pratiques et usages ne figurent sur une puce d’usager, mais seulement les informations numériques ou alphanumériques strictement indispensables pour identifier l’usager dans le système d’information de la bibliothèque.»
L’ensemble de la recommandation, qui repose sur le principe de non redondance entre données contenues dans la puce et celles gérées par le SIGB, réduit la première à une simple collection de codes sans signification intrinsèque, ce qui semble garantir la protection de la vie privée des usagers.